Chers.es lecteurs / lectrices,
Il y’a trois ans, j’avais fais le choix d’orienter mes centres d’intérêts sur ces trois sujets : grande distribution, RSE et développement durable. Des sujets peu connus par le grand public et qui suscitent beaucoup de débats et de contradictions. Face à cette situation, je m’étais fixer comme objectifs de :
fournir aux acteurs privés, aux collectivités locales et aux organismes de l’Etat en charge du commerce en général, alimentaire en particulier, des outils d’aide à la décision dans leurs aspirations à mieux définir leurs politiques alimentaires. Celles-ci leur permettront de faire face aux nouveaux défis liés à l’urbanisation : repenser les circuits de production, de transformation et de commercialisation des produits alimentaires.
Pour permettre au grand public d’avoir accès à ces contenus, j’avais mis en place ce blog. Un an après, c’est 36 publications, des milliers de visiteurs et de personnes touchées. Si j’en suis arrivé là, c’est grâce à vous ! Un grand merci !
Malick MBOUP (Données du blog et des autres canaux de publications sur les réseaux sociaux).
Mes premiers travaux sur la cohabitation des acteurs de la grande distribution et du commerce de proximité et de détails
La combinaison de mon expérience professionnelle et de ce travail de terrain m’ont permis d’identifier que le secteur de la grande distribution alimentaire peut devenir, s’il est bien encadré par les pouvoirs publics, un levier de développement économique, de création d’emploi, de lutte contre la précarité et l’insécurité alimentaires dans les villes et les zones rurales, de développement des bassins de production agricoles et des filières de transformation, le secteur de l’agroalimentaire en particulier.
Cette politique de réglementation du secteur doit être construite sur un modèle :
Economiquement viable : l’Etat ne doit plus être au cœur de l’activité économique ; simplement un arbitre, tout en mettant des mécanismes pour rendre la concurrence sur la distribution alimentaire saine, laissant le citoyen sénégalais profiter des effets de la concurrence ;
Socialement équitable : une ouverture maîtrisée de l’implantation des enseignes alimentaires, mettre en place des politiques de développement propres aux acteurs du petit commerce ,une aide accrue aux acteurs de la filière et aux associations de producteurs et de consommateurs en tenant compte des spécificités sociales et économiques du pays. Néanmoins, ces décideurs politiques auraient tort de favoriser le développement de la grande distribution au détriment des petits commerces de proximité et détails, dominés par son caractère informel. Une telle politique serait une hécatombe sociale pour des ménages dont les femmes sont les vraies chefs ;
Ecologiquement durable : la définition des règles permettant de garantir la traçabilité sur les conditions environnementales et sociales de production des produits alimentaires cultivés et transformés dans le pays comme ceux importés.
Cependant, l’atteinte de cet objectif est aussi tributaire des politiques d’accompagnement notamment la consolidation du cadre macroéconomique, la réforme du marché du travail, la refonte du système de formation professionnelle, etc. Des initiatives s’inscrivant dans ces axes stratégiques devraient être soutenues de manière à construire, à petite échelle, les bases d’un système de distribution alimentaire inclusive et durable pour l’économie de la région et des bassins de production agricole des régions intérieures du pays.
L’intégralité de cette réflexion est à télécharger gratuitement 👇🏼
Une contribution sur l’impact des mesures de restrictions liées à la covid-19 sur le commerce, informel en particulier.
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